Ethiopie : Le parc national des montagnes du Simien
Tu te souviens, notre dernière étape en Ethiopie se situait à Aksoum, dans la région du Tigray. Et bien on reprend la route avec pour destination Debark (ou Debarq), situé dans la région Amhara, une autre des neuf régions du pays.
Debark est une ville située à 2850 mètres d’altitude tout proche du parc national des montagnes du Simien, un parc naturel inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978. Celui-ci comporte des paysages spectaculaires et abrite des espèces animales menacées comme le bouquetin d’Abyssinie, le singe Gélada ou encore le loup d’Ethiopie. On y trouve également le Ras Dashan, le point culminant du pays avec ses 4550 mètres d’altitude.
Nous avons donc 265 kilomètres à avaler depuis Aksoum par une route splendide avant d’arriver dans le massif du Simien. Après 2h30 de route plutôt monotone commence les « montagnes russes ». Parti d’Aksoum à 2130 mètres d’altitude, la route plonge à moins de 800 mètres avant de remonter sur le haut plateau. Les nombreux virages en lacets offrent des vues époustouflantes alternativement à tous les passagers.
Deux heures avant d’arriver à notre destination, nous atteignons le village d’Addi Arkay où se trouve un marché. On s’y arrête pour se dégourdir les jambes et pour rencontrer une population curieuse et accueillante. Les deux dernières heures de route sont les plus spectaculaires, spécialement la dernière montée sur Debark.
Le lendemain, nous allons faire une randonnée dans le parc national du Simien. Nous marchons sur un sentier facile le long de l’escarpement nord qui offre de magnifiques points de vue sur les falaises abruptes et autres canyons du massif. On peut également y apercevoir des colonies de singes Gélada. Avec leur fourrure qui ressemble à une crinière et leurs canines pointues, ces primates justifient leur autre appellation de singe-lion.
Après avoir passé le camp de Sankaber, nous arrivons à l’abysse de Geech (ou Gich), un endroit vertigineux où se trouve une chute d’eau de près de 500 mètres de haut (Jinbar Falls, une des plus hautes du continent). Malgré le peu d’eau en cette saison l’endroit est très spectaculaire.
Retour à Debark en 4×4.
Une seule journée dans le parc national des montagnes du Simien ne permet malheureusement d’en voir qu’une petite partie. À savoir qu’il existe de nombreuses possibilités de trekking de plusieurs jours et que ça me démange d’y retourner 🙂
A suivre ⇒ Départ pour La région de Gondar et les chutes du Nil bleu
Voyage effectué en décembre 2008
Où se trouvent les montagnes du Simien ?
Les montagnes du Simien se situe au nord du pays dans la région Amhara et sont incrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1978
Ahhhh les montagnes du Siemen. J’en garde un souvenir inoubliable et tomber dessus, ne pas savoir à quoi s’attendre avant d’y aller. Ce fut pour moi un magnifique voyage également et un trek formidable de 10 jours dans ces montagnes.
Les paysages sont vraiment très beaux.
Whaou 10 jours de trek ! ça doit être extraordinaire.
Je suppose que tu es allé à l’Imet Gogo et au sommet du Ras Dashan ? Je regrette vraiment de n’avoir pas fais plusieurs jours là-bas…
C’est un très joli parcours que vous avez fait et merci beaucoup pour ces charmantes photos, cela me donne envie de voyager et de découvrir l’Éthiopie.
Merci Alain et bienvenue sur mon blog 🙂
L’Éthiopie est vraiment un pays unique sur le continent Africain qui mérite d’être visité.
Bonsoir Pascal!!!
Début novembre je pars pour un trek en Ethiopie début novembre pour 16 jours avec Allibert, et plus particulièrement dans le Siemens( 3 jours ) le Tigré ( 2 jours ) et le Gondar ( 2 jours ) sans oublier le Danakil et le volcan d’Al Erté. Je suis un passionné de photographie, et j’aimerais que tu me conseilles sur le matériel à emporter en priorité……. Je possède le Nikon D90 et le D 7200, un zoom de 18/200, un zoom de 70/300, un 50mm et un 300mm F/4 et un nikon macro de 105mm que je pense pas emmener.
Mer ci d’avance.
Cordialement
CLAUDE
Bonjour BLANVILLAIN,
tu vas voir de superbes paysages, donc je privilégierais le grand-angle. Le 18/200 me semble indispensable et très polyvalent.
Pas sûr que le 300 F/4 soit indispensable, ça doit être assez lourd un tel caillou… peut-être pour photographier les Gélada du Simien.
Bon voyage